Giancarlo De Cataldo, est né en 1956 à Tarente. Il s’installe à Rome, théâtre de ses romans à venir en 1973, où il est juge à la cour d’assise. Il nous fait l’honneur, cette année, d’être le parrain du festival. Et comme il nous l’a écrit il y a quelques années, étrange pour un juge italien d’être le parrain, serait-ce d’une manifestation littéraire.
Son roman le plus connu, Romanzo criminale (2002), qui vaut à son auteur le prix du polar européen, est adapté par Michele Placido au cinéma dans un film au titre éponyme en 2006.
Il publie un premier roman Nero come il cuore en 1989, et c’est Romanzo Criminale (2002), publié sous le même titre en France (Métailié, 2006) qu’il se fait connaître dans le monde entier. Ce roman lui vaut le prestigieux prix Scerbanenco en Italie, le Prix du polar Européen en France et le trophée 813 du meilleur polar étranger, et sera adapté au cinéma par Michele Placido.
Il est également devenu scénariste pour la télévision et le cinéma, ayant participé, entre autres, à deux adaptations de Romanzo Criminale.
Il n’a depuis pas cessé d’être traduit chez nous, jusqu’à son avant-dernier roman traduit en français Alba nera (2022) qui est un des six romans sélectionnés pour le prix Violeta Negra qui sera remis pendant le festival.
Il a depuis publié en France le premier volume d’une trilogie : Je suis le châtiment (2023).
Bibliographie française
Revue de presse:
A propos de Romanzo Criminale :
« Si le volume, presque 600 pages, dépasse déjà le genre noir, d’habitude beaucoup plus économe en papier, c’est l’ambition de l’entreprise qui est tout à fait débordante : raconter non pas une mais les mille histoires qui ont autant composé que décomposé l’Italie récente, de l’enlèvement d’Aldo Moro par les Brigades rouges le 16 mars 1978 à la montée en puissance de bandes criminelles prospérant en cette zone grise, d’une rare opacité, où l’Etat et l’anti-Etat se rejoignent et parfois se confondent. »
Jean-Baptiste Marongiu, Libération
A propos de Alba nera :
« De Cataldo explore en apnée l’abysse du présent, le cauchemar collectif infesté d’hommes qui haïssent les femmes, de tortionnaires sadiques et de marchands de chair humaine, de puissants qui veulent que rien ne change et de nouveaux patrons modernes. Nous retrouvons ici la Rome de Suburra.
Le juge De Cataldo est un grand maître du récit. Ici, il va droit à l’essentiel de l’intrigue et des personnages.»
Radici.
A propos de Je suis le châtiment :
« Élégant, subtil, Manrico est un passionné d’opéras au credo implacable : il n’existe pas d’expérience humaine, crime compris, qui n’ait pas déjà été racontée dans un opéra lyrique.
Et c’est ainsi que son enquête va être marquée par de multiples références, qui lui permettront d’avancer : Tosca, Don Giovanni, Idoménée, Norma, et pour finir Rigoletto !»
Michel Abescat, France Inter
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