Victor del Arbol est né à Barcelone en 1968, de parents venus dans les années 60 d’Andalousie et d’Extrémadure.
Tour à tour soudeur, garçon de café et séminariste, il commença sans les terminer des études d’histoire, de droit et de théologie. Il est depuis vingt ans membre de la police catalane (Mossos d’Esquadra). Il a travaillé comme speaker et rédacteur pour le programme radio « Cataluña sin Fronteras ».
Mais surtout il est, et a toujours été écrivain. Les endroits clos l’asphyxient, il n’aime pas les salles de classe et a toujours préféré les livres.
Son premier roman El Peso de los Muertos publié en 2006 a reçu le prix Tiflos.
La Tristeza del Samurái (La tristesse du samouraï) a été traduit dans de nombreuses langues et lui a valu en 2012 le prix du meilleur polar européen décerné par Le Point. Il s’est mis en congé de la police catalane et se dédie entièrement à l’écriture et aux obligations qui découlent du succès international de ce premier roman.
Son second roman publié en France, La maison des chagrins (Respirar por la herida, 2013) a été finaliste du prix du polar du festival du film policier de Beaune et
Un millón de gotas, sorti en Espagne en 2014 et publié en février 2015 chez Actes Sud sous le titre de Toutes les vagues de l’océan a gagné le prix Violeta Negra en 2016.
Vispera de casi todo (La veille de presque tout) a gagné en 2016 le prestigieux prix Nadal.
Bibliographie:
Revue de presse:
La tristesse du samouraï :
« Au cœur du livre, il y a cette phrase qui le résume, le tend, en exprime la puissance et l’étrangeté : « Les morts haïssent avec plus d’intensité que les vivants. » La tragédie est shakespearienne ; la construction, digne des meilleures séries américaines, complexe, subtile, contraignant le lecteur à une attention de tous les instants. ».
Michel Abescat. Télérama.
Toutes les vagues de l’océan :
« Víctor Del Arbol […], magnifique architecte qui tient les pièces du puzzle, place quelques scènes d’une grande puissance symbolique, sans jamais oublier la force charnelle. Au fil des six cents pages extrêmement denses, de cette navigation entre le passé et le présent, l’écrivain ne néglige jamais ses personnages, ni son lecteur, qu’il sollicite en permanence, lui demandant de reconstruire avec lui le visage de la passion et de la douleur, l’idéalisme des uns et l’utopie des autres. »
Christine Ferniot, Télérama
Personne sur cette terre :
« A cette composition qui semble d’abord complexe mais se révèle ingénieuse, il faut ajouter un coup de chapeau à l’écriture qui suggère les silences, les douleurs, les mensonges. « Combien de versions peut contenir une même vérité ?» demande Julian à Virginia. L’auteur découpe ces versions au scalpel pour clore son récit entre le doute et l’espérance, puisque « personne sur cette terre n’est innocent, personne n’oublie, personne ne pardonne ».
Christine Ferniot, Libération