Serge Quadruppani est né en 1952, à la Crau dans le Var.
Il commence sa carrière d’écrivain en publiant, entre 1991 et 1994 une trilogie de romans noirs : Y, Rue de la Cloche et La Forcenée.
En 1995, avec Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal, il crée le personnage du Poulpe.
Il publie des fictions et des articles sur divers supports comme Article 11 ou Le Monde Diplomatique.
Il a depuis écrit une trentaine de romans, dont quelques-uns ne sont pas des romans noirs, et une dizaine d’essais ou d’enquêtes.
Il a également écrit pour la jeunesse, et a publié en 2009 chez Métailié un recueil de nouvelles mêlant contes et gastronomie A la table de Yasmina coécrit avec Maruzza Loria.
L’ensemble de ses écrits est traversé par la nécessité d’une critique radicale de notre époque.
A travers son activité de traducteur et de directeur de la collection Bibliothèque italienne chez Métailié, il a contribué à faire connaître quelques-uns des auteurs outre-alpins parmi les plus importants. On lui doit entre-autres la difficile traduction des aventures du commissaire Montalbano d’Andrea Camilleri, mais également la découverte d’auteurs comme Giancarlo De Cataldo, Valerio Evangelisti, Wu Ming, Massimo Carlotto, Carlo Lucarelli, etc
Bibliographie partielle
Romans noirs
Essais
Jeunesse
Revue de presse:
La disparition soudaine des ouvrières
« Déjà apparu dans Saturne (Le Masque, 2010), le couple composé par la commissaire Simona Tavianello, spécialiste de la lutte antimafia, et son époux, questeur et à la retraite, est un régal. Elle est engagée, autoritaire, célèbre, et entretient à coups de friandises une beauté qu’on devine épanouie. Lui est désoeuvré, gastronome, et régulièrement sujet à des crises de jalousie qu’elle se plaît à provoquer. Leur tendre guerre est le vrai sujet du livre. La plume de Quadruppani est pour les peindre à la fois légère et acide, drôle et percutante. »
Hubert Prolongeau. (Le Monde)
Loups solitaires :
« Tour à tour sérieux et léger, avec un brin d’humour qui ne gâche rien à l’affaire, l’auteur semble s’être régalé à écrire, avec pour conséquence la satisfaction du lecteur, ravi de ne pas être déçu par cette invitation à prendre les chemins de traverse. Si ce roman signe la disparition de la commissaire Simona Tavianello, ne la regrettons pas et essayons de partager l’optimisme des dernières lignes du livre… Que vive l’utopie. »
Caroline de Benedetti (fondu au noir)
Maldonnes :
« Quadruppani fait la part belle aux personnages féminins et en particulier à cette Olga qui représente la nouvelle génération. Féministe, boxeuse, formidablement libre. Son regard est au scalpel sur Antonin et son passé. Sans méchanceté, mais impitoyablement lucide, comme en témoignent ses propos sur les intellectuels, artistes et écrivains qui, dans les années 80, ont soutenu son grand-oncle… »
Michel Abescat (France Inter)
Web:
A propos de Maldonnes, en juillet 2021 sur le site de France Inter dans Le Polar sonne toujours 2 fois?
Le site de l’auteur.
3 Rue Georges Vivent,
BP 73657
31036 Toulouse Cedex 1
FRANCE
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