Après l’obtention d’un Master en Droit et un autre en Ressources humaines, Olivier Barde-Cabuçon travaille quelque temps dans un cabinet d’avocats avant de rejoindre en tant que Directeur des Ressources Humaines, un grand groupe international. L’homme est un passionné de toutes nourritures spirituelles: littérature, théâtre, histoire, psychanalyse, religions, occultisme, ésotérisme, etc….
Il publie en 2006 un premier roman historique, Les Adieux à l’Empire aux Éditions France-Empire. En 2010, il fait une première incursion dans le roman policier historique avec Le Détective de Freud (Édition de Borée, 2010).
En 2012, paraît Casanova et la femme sans visage qui remporte le Prix Sang d’encre. Il s’agit de la première enquête du Chevalier de Volney, surnommé le Commissaire aux morts étranges. L’année suivante, Messe noire, deuxième enquête de cette série policière se déroulant au XVIII siècle, est lauréate du Prix Historia du roman policier historique 2013. Carnaval des vampires, paru en 2018, traduit un intérêt ancien de l’auteur pour le sujet du vampirisme, que ce soit sur le plan littéraire ou folklorique.
Avec son dernier roman, Olivier Barde-Cabuçon change d’époque et de maison d’édition. Le Cercle des rêveurs éveillés est paru en avril 2021 aux Éditions Gallimard dans la collection Série Noire.
Bibliographie
Romans
Série Commissaire aux morts étranges
Autres romans
Théâtre
Revue de presse:
A propos du Cercle des rêveurs éveillés :
« Olivier Barde-Cabuçon aborde les choses sans simplisme, sans manichéisme, et c’est passionnant. J’ai refermé le roman à regret, et je ne souhaite qu’une chose, retrouver Santaroga et pourquoi pas, Varya. »
http://tashasbooks.blogspot.com/
« Paris, 1926 : la capitale voit se déployer la faune des Années folles. Les femmes ont la coupe garçonne et des robes au-dessus du genou. Dans les cafés de Montparnasse, poètes et artistes tirent le diable par la queue, tandis que des touristes désœuvrés dépensent leur argent dans les bordels de luxe. Alexandre Santaroga, un psychanalyste aux épaules d’ours, observe ce monde pour résoudre une énigme : il a retrouvé égorgé son patient Gabriel de La Biole, un ancien combattant hanté par la guerre. Le mot laissé par la victime (« Cette nuit j’ai rêvé que je tuais quelqu’un quand je me suis réveillé j’ai réalisé que c’était moi que j’avais tuer ») — ne convainc pas le médecin de l’âme. Le hasard lui fait rencontrer Varya, une Russe en perdition, à qui il confie la mission d’infiltrer le Cercle des rêveurs éveillés, dont faisait partie le défunt : curieuse assemblée autour de laquelle gravitent un poète surréaliste homosexuel, un Canadien volage et la peintre Tamara de Lempicka, bientôt éprise de Varya… Notre psychanalyste, plutôt partisan de Jung que de Freud, comprend que le Cercle ne s’occupe pas que de spiritisme. Aussi sombres que les abîmes de l’inconscient, des enjeux politiques sont à l’œuvre, lesquels mettent aux prises partisans des régimes populistes fascistes et nationalistes, Russes blancs se disputant la légitimité de la Russie tsariste, police politique soviétique envoyant ses tueurs… Ingrédients multiples de ce palpitant roman-polar, dans lequel s’impose l’entêtante et mystérieuse figure de Varya. »
Gilles Heuré, Télérama, juillet 2021
Web:
La page facebook de l’auteur
Une interview sur la chaîne de la Librairie Mollat lors de la sortie de Une enquête du commissaire aux morts étranges : Entretien avec le diable