Photo © Sandrine Cellard
Joseph Incardona est né en 1969 d’un père italien et d’une mère suisse. Écrivain, scénariste, metteur en scène et réalisateur, il est l’auteur de douze romans, de deux recueils de nouvelles ainsi que de trois pièces de théâtre. Il a également co-réalisé un long métrage de fiction avec Cyril Bron, (Milky Way, 2014, Prix du film policier de Liège).
Ses références puisent pour une part dans le roman noir et social des XIX et XXème siècle (américain, russe, français), ainsi que dans le cinéma. Ramuz, Céline, Crews, Fante, Carver ou Bukowski sont des auteurs de sa bibliothèque idéale.
Malgré la gravité des thèmes traités, ses œuvres se distinguent par leur ton décalé, alliant lucidité, humour et pudeur. Narrateur de talent, fasciné par les différentes nuances du tragique, Joseph Incardona est également un styliste à la recherche de la forme juste, sans concession ni superflu. Il remporte le Grand prix du roman noir français avec Lonely Betty (2011) et le Grand prix de littérature policière pour Derrière les panneaux il y a des hommes (2015).
Joseph Incardona est traduit dans une dizaine de langues. Il vit à Genève.
Bibliographie:
Romans et nouvelles
Revue de presse:
A propos de Chaleur
« Glaçant petit bijou de narration sèche et chef-d’œuvre de désespérance grinçante. Tout au long de ce récit, Incardona verse avec un sens redoutable de la mesure et de l’efficacité des rasades d’un humour rafraîchissant. »
François Angelier, Le Monde.
A propos de Stella et l’Amérique
« Cet écrivain plein de malice nous avait déjà raconté, à sa manière, les dessous des banques suisses dans la Soustraction des possibles (Finitude, 2020) et les championnats du monde de sauna en Finland avec Chaleur (Finitude, 2016). Sa vision américaine passe joyeusement par des fêtes foraines peuplées de vieilles mexicaines nourries au mezcal et des tueurs à gages qui se rêvent en anges de la mort. Mais Joseph Incardona est un sentimental qui prône le triomphe de l’amour sur la religion et le dogme. Alors on le suit en toute confiance, le rire aux lèvres, ce qui est un sacré cadeau en ces temps de disette humoristique. »
Christine Ferniot (Libération)