Valerio Varesi

Photo © Andrea Bernardi

Valerio Varesi

Valerio Varesi est né à Turin en 1959. Après des études de philosophie, il devient correspondant de plusieurs journaux et travaille, entre autres, à l’édition de Bologne de la Repubblica.

En 1998 il publie son premier roman policier, Ultime notizie di una fuga, où il met pour la première fois en scène le personnage du commissaire Soneri. Il fiume delle nebbie, publié en 2003 est le premier roman de la série traduit en France aux éditions Agullo sous le titre de Le fleuve des brumes, il a gagné le prix Violeta Negra décerné lors du festival 2017. Rapidement, le commissaire Soneri est devenu un personnage familier des lecteurs français qui le retrouvent toujours avec un immense plaisir. 

Cette année, à l’occasion de la parution en France de la 10° enquête du commissaire Soneri, Valerio Varesi nous fait le plaisir et l’honneur d’être parrain du festival.

 

Bibliographie française:

  • Le fleuve des brumes, Agullo (2016)
  • La pension de la via Saffi, Agullo (2017)
  • Les ombres de Montelupo, Agullo (2018)
  • Les mains vides, Agullo (2019)
  • Or, encens et poussière, Agullo (2020)
  • La maison du commandant, Agullo (2021)
  • La main de Dieu, Agullo (2022)
  • Ce n’est qu’un début commissaire Soneri, Agullo (2023)
  • La stratégie du lézard, Agullo (2024)
  • L’autre loi, Agullo (2025)

 

Revue de presse:

Or, encens et poussière :

« L’auteur, Valerio Varesi, à travers son personnage, raconte sa ville, comme Ian Rankin brosse le portrait d’Edimbourg ou Arnaldur Indridason, celui de Reykjavik. Le commissaire Soneri est orphelin d’une société parmesane qui a, selon lui, perdu ses repères et oublié son histoire. Ce dernier roman parle ainsi du temps qui passe, de fidélités désuètes aux yeux des jeunes, de désirs enfouis et d’espoirs corrompus. On est loin du simple divertissement. ».
Michel Abescat. France Inter.

La main de Dieu :

« Soneri est mal à l’aise dans son époque, sensible au temps qui passe, fatigué de fréquenter les morts, tenté par une forme de retrait. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer les bons petits plats et d’entretenir une relation piquante avec Angela, sa compagne. C’est un homme attaché à l’Histoire qui souffre de voir sa ville de Parme aux mains des affairistes et de politiciens peu scrupuleux. Qui souffre de voir les sentiers de montagne autrefois empruntés par les pèlerins et les partisans anti fascistes devenus le repaire des passeurs et des trafiquants de drogue. La fin du livre est tragique, théâtre d’un immense gâchis. « Parfois je n’aime pas la manière dont ça se termine », dit Soneri. Et c’est déchirant. »
Michel Abescat. France Inter.

« Et Varesi, cocktail subtil de l’étudiant en philosophie qu’il fut, du journaliste qu’il est et de l’écrivain qu’il est devenu, démonte les mécanismes d’un monde qui ne profite qu’aux scélérats, à l’image de son personnage Ugolini, commanditaire abruti de faux tableaux. L’auteur parmesan parle de sa ville, de sa gangrène mafieuse mais il pourrait tout aussi bien parler de la Côte d’Azur, de la Corse ou de Baltimore… Et pour ne rien gâcher, Varesi garde cette plume amoureuse des belles choses, des « lumières muscat » comme des risotto à la truffe. »
The killer inside me.

L’autre loi

« Oui, Valerio Varesi est bavard. Mais heureusement. C’est bien cela que l’on vient chercher dans son œuvre : des concepts que l’on creuse, des convictions que l’on tord. Ici, il pose clairement le débat d’une gauche aveuglée, dépassée, incapable de prendre cette question de l’islamisme à bras le corps. Soneri dépassé par le populisme ? Il y a un peu de cela. Mais il lui reste Angela, à l’énergie contagieuse. Et les anolini in brodo, thérapie de tout Parmesan. »
The killer inside me

 

Web:

Le site de l’auteur (en italien).