Photo © Pascalito
Né à Rouen en 1964, Jérôme Leroy a été professeur de français dans différents collèges du Nord, et enseigna en particulier dans des établissements de zones dites sensibles. Il publie son premier roman L’orange de malte en 1990 et obtient le prix du quartier latin.
Grand admirateur de Frédéric H. Fajardie, il devient son ami et lui consacre en 1994 une étude sobrement intitulée Frédéric H. Fajardie, publiée au Rocher. Il lui rendra un nouvel hommage quelques temps après sa mort en le mettant en scène dans un roman noir En harmonie publié en 2009.
Il a depuis de nombreuses années renoncé à l’enseignement et se consacre uniquement à la littérature. Il est l’auteur de romans (adulte et jeunesse), de nouvelles et de poèmes.
La fin du monde, le vin et les femmes sont des thématiques récurrentes de ses romans qui mettent en scène des personnages très « fajardiens », chevaleresques, nostalgiques mais ne refusant jamais le combat.
Dans son avant dernier roman, Le bloc paru à la Série Noire il donne jour à deux narrateurs militants et dirigeants d’un parti d’extrême droite ressemblant furieusement au Front National au moment ou celui-ci est sur le point de rentrer dans un gouvernement de droite.
L’ange gardien, qui reprend le cadre et certains personnages du précédent a reçu le prix des lecteurs du festival des Quais du Polar. Les derniers jours des fauves a reçu le prix mystère de la critique 2023.
Parallèlement, ses derniers romans jeunesse (La grande môme et Norlande) ont accumulé les prix dans toute la France.
Bibliographie:
Romans noirs
Romans jeunesse
Poésie
Revue de presse:
A propos de Vivonne
« C’est enfin, à travers la présence de Vivonne l’espoir que tout cela puisse être sauvé par la poésie, la croyance dans le fait que la littérature, si elle ne peut pas forcément changer la vie peut au moins la rendre plus vivable. Bref, il n’est pas nécessaire de se payer de mots, voilà un roman d’une grande beauté.».
Yan Lespoux. Encore du noir.
A propos de Les derniers jours des fauves
« Le plaisir de lecture vient enfin de l’humour ravageur -et noir évidemment- de l’auteur. Jérôme Leroy a le sens du trait qui fait mouche, et de l’ironie qu’il pratique avec gourmandise. Sans jamais tomber dans le cynisme. Son regard est pétillant, acéré, ses formules tranchantes. Il se tient le plus souvent à distance, multiplie les clins d’œil au lecteur, met en scène et interpelle le narrateur à plusieurs reprises. Le résultat est un texte d’une grande vivacité. Passionnant et remarquablement écrit. Jérôme Leroy est un admirateur de Jean-Patrick Manchette, styliste hors pair et fondateur du néo-polar français. Son roman s’inscrit dans cette lignée.»
Michel Abescat. France Inter.
A propos de La petite fasciste
« Jérôme Leroy a cette façon de s’immiscer dans la lecture, il nous met en garde, il nous oriente sur tel ou tel personnage, il commente. Un court roman noir tragique et drôle mettant en scène les délires et dérives de l’extrême droite. »
Alexandra Schwartzbrod, Libération
« La Petite Fasciste », de Jérôme Leroy : chaos au cœur de la République
Toujours pince-sans-rire, l’écrivain signe une dystopie politico-romantique, à mi-chemin entre Jean-Patrick Manchette et « Baron noir ».
Denis Cosnard – Le Monde.
Web:
Une Rencontre avec l’écrivain et poète Jérôme Leroy sur la chaîne Youtube de Ça tourne au Eiffel.
Une chronique de Michel Abescat à propos de La petite fasciste sur le site de France Inter, dans l’émission Le Polar sonne toujours 2 fois.