Toulouse Noir - Asphalte éditions

Toulouse Noir - Ed. Asphalte

Les éditions Asphalte publient le 31 mai prochain « Toulouse Noir« , recueil de nouvelles inédites sur la ville, rassemblant 12 autrices et auteurs locaux.

Guide de voyage alternatif, Toulouse Noir permet de (re)découvrir la Ville Rose sous la plume de nombreux auteurs, chacun livrant un texte de polar au sens large (suspense, noir d’atmosphère, social) sur le quartier qu’il a choisi.

Sommaire:

Saint-Cyprien vu par Benoît Séverac
Saint-Michel vu par Pascal Dessaint
les Carmes/Esquirol vus par Al Baylac
Blagnac vu par Maïté Bernard
le Jardin des Plantes vu par Tanella Boni
le canal du Midi vu par Manu Causse
la Roseraie/Argoulets vus par Gaspard Chauvelot
Saint-Étienne/Colombette vu par Francis Émourgeon
le Pavillon Mazar vu par Sarah Grall
Jolimont/L’Observatoire vu par Adeline Grand-Clément
la gare vue par Nicolas Rouillé
la place Belfort vue par Hafid Saïdi

Recueil dirigé par Charles-Henri Lavielle

Charles-Henri Lavielle a été ouvrier dans le bâtiment, mauvais bassiste dans des groupes de punk, parachutiste, professeur d’histoire, joueur et entraîneur de rugby, conseiller principal d’éducation, syndicaliste, représentant dans le livre, cofondateur des éditions Anacharsis et du festival L’histoire à venir à Toulouse. Tous les éléments biographiques pour être auteur de roman noir chez Gallmeister, sauf qu’il n’écrit pas et qu’il ne sait pas pêcher à la mouche. Sinon, il vit à Toulouse depuis ses vingt ans, soit quelques années à écumer la ville et ses quartiers, de jour comme de nuit, avec des variations en fonction de l’âge et des saisons.

Al Baylac écrit, lit et performe. Son travail se tourne du côté de l’autofiction ou de la non-fiction créative pour interroger son rapport au corps et au genre. Son premier roman, Colza, édité chez Blast, est une piste d’exploration de la double entreprise de construction/déconstruction d’un devenir queer.

Maïté Bernard est née à Nîmes, a vécu à Toulouse et dans bien d’autres endroits en France et à l’étranger avant de s’installer à Rome. Elle pose ici un regard décalé sur Toulouse, qui reflète les problématiques déjà évoquées dans ses romans précédents : l’exil dans Et toujours en été (Le Passage), et comment cesser d’être considéré comme un immigré quand on est de la troisième génération dans Paris est tout petit (Syros).

Tanella Boni est née à Abidjan (Côte d’Ivoire). Elle est poète, romancière, essayiste et philosophe. Elle a publié une quinzaine de recueils de poésie dont Insoutenable Frontière aux éditions Bruno Doucey en 2022 (Prix international de poésie francophone, Montréal 2023). Son dernier roman publié a pour titre Sans parole ni poignée de main (Nimba, 2022). Toulouse est sa ville de cœur.

Auteur, traducteur, scénariste, voire poète quand il en trouve le temps, Manu Causse vit et écrit à Toulouse depuis une bonne vingtaine d’années. Il a notamment publié le roman Oublier mon père (Denoël), la bande dessinée Ursa (avec Adrienne Barman, Sarbacane) et l’ouvrage jeunesse Bien trop petit (Thierry Magnier).

Gaspard Chauvelot est né en Haute-Marne en 1985. Les hasards de la vie l’ont amené à Toulouse vers 2009, et depuis, avec sa compagne et son chat, il se dit qu’il y est bien. Comédien et enseignant, il s’est mis à écrire sans trop s’en rendre compte. 258 Il est entre autres l’auteur des Tentatives d’épuisement, série théâtrale qu’il joue à Toulouse depuis 2019, et d’une fiction radiophonique, Le Pool, produite par France Culture en 2020.

Pascal Dessaint a été récompensé par de nombreux prix, dont le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers auteurs du genre à mettre en avant les questions environnementales dans son œuvre. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert). Historien de formation, passionné par l’histoire sociale, il continue d’en faire la matière de ses livres.

Francis Émourgeon est d’abord tenté par la musique après huit ans de conservatoire, mais un accident de la vie le fait un temps se retirer du monde où il se consacre au droit. Il réapparaît et fait carrière dans l’automobile puis dans l’orthopédie, sans lien de cause à effet. Auteur d’une œuvre singulière à diffusion confidentielle, il a écrit une monographie : Systèmes ; deux romans : Ursule et Ouvrez ; une compilation de nouvelles : Chronique de l’improbable. Il est un grand amateur d’opéra.

Sarah Grall est née en 1974, elle est originaire du Jura suisse. Après avoir travaillé en Asie pendant dix ans en tant que photo graphe, elle écrit aujourd’hui des textes pour le théâtre (Transmission, Plan de feu, Autoportrait de la femme au chapeau) et des chroniques pour la radio. Son roman autobiographique, La Fille de Barbe Bleue, a récemment été représenté à la Cave Poésie à Toulouse.

 Adeline Grand-Clément est historienne de la Grèce ancienne et enseigne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès depuis 2007. Elle s’intéresse aux manières de sentir des sociétés passées, qui permettent en retour de réfléchir à notre propre rapport au monde. Elle fait aussi partie du collectif Atelier d’écologie politique de Toulouse. Dernier livre paru : Au plaisir des dieux (Anacharsis, 2023).

Charles-Henri Lavielle a été ouvrier dans le bâtiment, mauvais bassiste dans des groupes de punk, parachutiste, professeur d’histoire, joueur et entraîneur de rugby, conseiller principal d’éducation, syndicaliste, représentant dans le livre, cofondateur des éditions Anacharsis et du festival L’histoire à venir à Toulouse. Tous les éléments biographiques pour être auteur de roman noir chez Gallmeister, sauf qu’il n’écrit pas et qu’il ne sait pas pêcher à la mouche. Sinon, il vit à Toulouse depuis ses vingt ans, soit quelques années à écumer la ville et ses quartiers, de jour comme de nuit, avec des variations en fonction de l’âge et des saisons.

Descendu à Toulouse depuis la Normandie pour faire ses études, Nicolas Rouillé n’en est jamais vraiment reparti. Auteur de romans et de récits, il trouve la matière de son écriture dans les enquêtes qu’il mène sur des terrains variés : les squats avec Le Samovar (Demain les flammes, 2022), l’Ehpad avec T’as pas trouvé pire comme boulot ? (Lux, 2023) ou une vallée minière avec L’Or et l’Arsenic (Anacharsis, 2024).

Hafid Saïdi est né en 1958 dans la cité ouvrière des mines de Salsigne, près de Carcassonne. Durant ses études à Toulouse, il touche au marketing, à la sociologie, à l’anthropologie, et enseigne un temps à l’université. Il est le cofondateur de l’endroit le plus atypique de Toulouse, La Pizzeria Belfort, où, comme dans la chanson de Brassens, « si t’as le bec fin va voir à Passy le nectar d’ici te dépasse ». Il y anime des rencontres littéraires et soirées musicales au milieu d’un public d’une absolue diversité sociale. Il est par ailleurs auteur d’essais et de recueils de poésie.

Après avoir enseigné l’anglais à l’école vétérinaire de Toulouse ainsi qu’à des étudiants en œnologie, Benoît Séverac a décidé de se consacrer à l’écriture. Il publie des romans noirs et policiers pour les adultes (La Manufacture de Livres) et pour les adolescents (Syros, Rageot). Certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Tous ont été primés.