Hervé Le Corre 250x250

Hervé Le Corre

Né en 1955 à Bordeaux, Hervé le Corre enseigne les lettres dans un collège de la banlieue bordelaise.

Ses romans lui ont valu de nombreux prix, parmi lesquels deux Prix Mystère de la Critique pour L’homme aux lèvres de saphir (2004) et Les cœurs déchiquetés (2009), le prix Le point du Polar européen et le prix Michel Lebrun pour Après la guerre (2014).

 

Bibliographie

  • La douleur des morts, Série noire (1990)
  • Du sable dans la bouche, Série noire (1993) puis Rivages (2016)
  • Les effarés, Série noire (1996)
  • L’homme aux lèvres de saphir, Rivages/noir (2004)
  • Tango parano, In8 (2006) puis Points/Seuil (2016)
  • Les cœurs déchiquetés, Rivages/thriller (2009) puis Rivages/Noir (2012)
  • Derniers retranchements, Rivages/noir (2011)
  • Après la guerre, Rivages/thriller (2014) puis
  • Franco la muerte (recueil collectif), éditions Arcane 17 (2015)
  • Prendre les loups pour des chiens, Rivages/thriller (2017)
  • Dans l’ombre du brasier, Rivages/thriller (2019)
  • Traverser la nuit, Rivages/Noir(2021)

 

Revue de presse:

Après la guerre  :

« Composé en virtuose, son roman joue de deux registres de langue, l’argot savoureux des bistrots et des mauvais garçons, qui rappelle Albert Simonin, et une prose limpide, sèche et sensible, qui vous transperce d’émotion. Superbe.»
Michel Abescat. Télérama.

Prendre les loups pour des chiens :

« Hervé Le Corre l’accompagne, le mot juste, la phrase bouleversante de simplicité, lourde d’émotions, qui rappelle un de ses meilleurs romans, Les Coeurs déchiquetés. On pense également à certains auteurs américains, peintres des terres oubliées, des paumés et des vaincus, à leurs histoires sauvages, à leur poésie sèche, Larry Brown par exemple. Et ce n’est pas un mince compliment !»
Michel Abescat. Télérama.

Dans l’ombre du brasier :

« Le Corre excelle dans la description de ces journées sanglantes. Il explore « Paris, la ville monde où tout sera toujours possible ». Quand il écrit : « Elle a un génie unique pour la révolte et la révolution » et qu’il déroule les épisodes de son récit, on songe à Hugo, Zola, Dumas, au souffle épique de leurs romans – mais aussi à des évènements tout proches de nous. On tient là une grande fresque populaire, aux accents très noirs. »
Bernard del Aguila (L’express)

Traverser la nuit

« Traverser la nuit est ainsi un roman bouleversant sur le temps qui passe et qui use, sur le présent dévoré par le passé, sur les blessures qui ne cessent de suinter, sur l’impossibilité pour certains de sortir de leur condition et qui vivent assignés à résidence et condamnés au silence. En ce sens, et comme souvent chez Hervé Le Corre, Traverser la nuit est un livre éminemment politique. »
Michel Abescat (France Inter)