Valerio Varesi

Valerio Varesi

Valerio Varesi est né à Turin en 1959. Après des études de philosophie, il devient correspondant de plusieurs journaux et travaille, entre autres, à l’édition de Bologne de la Repubblica.

En 1998 il publie son premier roman policier, Ultime notizie di una fuga, où il met pour la première fois en scène le personnage du commissaire Soneri. Il fiume delle nebbie, publié en 2003 est le premier roman de la série traduit en France aux éditions Agullo sous le titre de Le fleuve des brumes, il a gagné le prix Violeta Negra décerné lors du festival 2017. Rapidement, le commissaire Soneri est devenu un personnage familier des lecteurs français qui le retrouvent toujours avec un immense plaisir.

En Italie une série télévisée a été tirée des romans ayant Soneri comme protagoniste.

 

Bibliographie française

  • Le fleuve des brumes, Agullo (2016)
  • La pension de la via Saffi, Agullo (2017)
  • Les ombres de Montelupo, Agullo (2018)
  • Les mains vides, Agullo (2019)
  • Or, encens et poussière, Agullo (2020)
  • La maison du commandant, Agullo (2021)
  • La main de Dieu, Agullo (2022)

 

Revue de presse:

La pension de la via Saffi :
« Jouant à merveille des brumes qui investissent la ville et dissimulent sa corruption sans pouvoir en voiler totalement l’odeur, Varesi joue à nouveau avec le passé, du fascisme aux années de plomb, dit combien le temps qui passe ne soigne pas forcément les vieilles blessures et dresse un portrait cruel d’une petite société gangrenée par ses vieilles rancunes et ses sales petits secrets qui ne cessent de se rappeler aux souvenirs des vivants. »
Yan Lespoux. Encore du noir.

Or, encens et poussière :
« L’auteur, Valerio Varesi, à travers son personnage, raconte sa ville, comme Ian Rankin brosse le portrait d’Edimbourg ou Arnaldur Indridason, celui de Reykjavik. Le commissaire Soneri est orphelin d’une société parmesane qui a, selon lui, perdu ses repères et oublié son histoire. Ce dernier roman parle ainsi du temps qui passe, de fidélités désuètes aux yeux des jeunes, de désirs enfouis et d’espoirs corrompus. On est loin du simple divertissement. »
Michel Abescat. France Inter

La main de Dieu :
« Soneri est mal à l’aise dans son époque, sensible au temps qui passe, fatigué de fréquenter les morts, tenté par une forme de retrait. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer les bons petits plats et d’entretenir une relation piquante avec Angela, sa compagne. C’est un homme attaché à l’Histoire qui souffre de voir sa ville de Parme aux mains des affairistes et de politiciens peu scrupuleux. Qui souffre de voir les sentiers de montagne autrefois empruntés par les pèlerins et les partisans anti fascistes devenus le repaire des passeurs et des trafiquants de drogue. La fin du livre est tragique, théâtre d’un immense gâchis. « Parfois je n’aime pas la manière dont ça se termine », dit Soneri. Et c’est déchirant. »
Michel Abescat. France Inter.

 

Web:

Le site de l’auteur (en italien).